Deuil hanté d'une grande présence illusoire
Défaite d'une immense pensée, d'un grand espoir
Les cieux ennuagés confondent finalement le regard
Il fut grand bruit il est silence de marbre
A nouveau les étoiles infinies furent à leur place
La longue errance aveugle vint alors à son terme
Enfin la création ne se voile plus la face
Liberté retrouvée des astres que plus rien n'enferme
Un grand silence derrière les lourdes portes
Immensité vide plongée dans la torpeur
La fin des processions et des longues cohortes
Plus aucun pas ne résonne vers le choeur
A genoux, mains tendues, yeux levés
Ni juste ni pêcheur, simplement égaré
A jamais seul, dans cette absence, perdu
Car ce fut le jour où dieu se tut
Autour des temples s'amassent des ruines
Bientôt les hommes de pierre se couchent
S’assèchent les bassins, se figent les huiles
Se taisent les orgues, se ferment les bouches
Humanité exorcisée, liée de prières, enchaînée de doutes
Dans ce désert aride, comblée de renoncement, vaincue de fautes
Pluie de honte et océan coupable, à la recherche de l'ultime route
Un chemin révélé, une ligne, une corde tendue d'un monde à l'autre
Là où un feu obscur ravageait les âmes, les passions, les corps
Laissons ces souffrances se consumer dans les cendres de la vérité
Faisons de nos larmes un breuvage dirigé vers les vivants et les morts
Avant que faute de devenir nous déclarions «nous ne serons rien, nous avons été»
Réjouissez-vous ! Car nous avons été abandonnés
Embrassez-vous ! Nous ne sommes plus entravés
Étreignez-vous ! Car nous sommes rassemblés
Réjouissez-vous ! Nous sommes à nouveau nés
Dans la joie, mes frères, nous communions
Allègrement, plantons les derniers clous
Portons haut les couleurs du deuil
Et dans la terre, descendons le cercueil
Un grand silence derrière les lourdes portes
Immensité vide plongée dans la torpeur
La fin des processions et des longues cohortes
Plus aucun pas ne résonne vers le choeur
A genoux, mains tendues, yeux levés
Ni juste ni pêcheur, simplement égaré
A jamais seul, dans cette absence, perdu
Car ce fut le jour où dieu se tut
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The first 30 seconds of "Revenge by Fire" convinced me to get the whole album! It is a face-melting blend of speed and black metal, reminiscent of Hellripper! KVAEN is a Swedish solo project much like Hellripper but many known guest musicians helped J. Björnfot in his endeavor. Altogether it is really a solid debut album, I loved the melodies and the pace changes in the second half too, ending with a "calm" instrumental one. Well-done!! sachavonkarl74
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The album description mentions an “emotional apex.” That’s really the difference between Stare and the band’s previous albums. Ulcerate was always supremely technically proficient. I just didn’t care all that much. Their growth has come from making music you will feel. Metallurgical Fire